Suppression de la nouvelle conditionde mobilité des ingénieurs en chef :le SMPS échange à nouveau avec la DGOS
Avec la réforme du statut des ingénieurs en chef, portée de longue date par le SMPS et l’UNSA, une obligation de mobilité a été introduite pour l’accès au second grade. Cette mesure, transposée de la fonction publique territoriale, ne tient aucunement compte des spécificités de la fonction publique hospitalière — à commencer par le fait qu’il s’agit d’un corps à gestion locale, composé à près de 70 % de contractuels.
Le SMPS a alerté à plusieurs reprises les ministères de la Santé et de la Fonction publique sur le caractère inadapté de cette clause au regard des réalités du corps des ingénieurs en chef hospitaliers, notamment par des courriers adressés début 2024, en décembre 2024 et en mai 2025.
Nous avions pu aborder cette question en janvier lors de la rencontre que nous a accordé le bureau RH4 de la DGOS.
A l’occasion d’un nouvel échange tenu le 5 juillet 2025, le SMPS a de nouveau porté cette revendication en proposant des alternatives dont la DGOS a pris note.
Nous attendons désormais les arbitrages.
Le SMPS continuera d’exercer une pression ferme mais constructive afin de lever ce frein à l’évolution de carrière, qui s’avère inadapté et source de difficultés pour les établissements de santé.
Le SMPS réaffirme son soutien à l’ensemble des manageurs de santé. Les élus de la catégorie des ingénieurs et cadres techniques demeurent pleinement mobilisés pour défendre et valoriser ce corps à la hauteur des responsabilités qu’ils assument au quotidien dans les établissements publics de santé.