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L’ARS Hauts-de-France adepte du bain nordique !

En juillet dernier le directeur du Centre hospitalier Philippe Pinel (Amiens) se trouvait malmené au point que l’ARS lui accordait la protection fonctionnelle.

Après des mois durant lesquels il a baigné dans un mouvement de grève bouillonnant dépassant le cadre du Centre hospitalier Philippe Pinel, c’est aujourd’hui la douche froide : l’établissement est placé sous administration provisoire et le directeur est mis en recherche d’affectation sous huitaine…

Contrairement au rituel scandinave, l’effet chaud-froid n’a pas eu l’effet escompté : le directeur et l’établissement sont laissés abasourdis, et dans l’incompréhension.

Comment comprendre cette décision qui vient au moment où la situation s’est apaisée dans l’établissement ? Qu’est-ce qui justifie cette mesure d’urgence ?

La nécessité de donner une nouvelle impulsion à l’établissement, tel est l’argument massue… mais où est donc l’urgence ? N’y avait-il pas d’autres moyens que la violence pour accompagner ce changement ? Parce que oui nous parlons bien de violence managériale !

Les directeurs et directrices peuvent comprendre et accepter la nécessité d’un changement mais ils veulent être traités avec le respect qu’ils méritent. Ce n’est pas la première fois qu’une ARS a recours à un tel procédé, et à de telles (mauvaises) manières.

Dans ces conditions, et alors que les postes de certains collègues sont publiés sans même qu’ils en soient informés, le SMPS met en garde les pouvoirs publics sur la maltraitance subie par de nombreux directeurs d’établissement.