Reconnaissons et protégeons les Hauts Fonctionnaires de la Santé !
Comme vous le savez, le SMPS est engagé depuis plusieurs mois dans les négociations visant à aligner les statuts des corps de direction avec celui des administrateurs de l’Etat. Malgré les engagements de Monsieur le Ministre GUERINI quant à la transposition de la Haute Fonction Publique dans la Fonction Publique Hospitalière, la dissolution de l’Assemblée nationale a empêché la signature des décrets pourtant rédigés. Depuis, le SMPS multiplie les contacts pour que les Directeurs de la FPH bénéficient de la reconnaissance statutaire qui leur est due.
Parallèlement, de plus en plus de collègues sont mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions, la plupart du temps pour avoir voulu concilier des impératifs contradictoires, maintenir des activités au service de nos concitoyens et respecter scrupuleusement une règlementation de plus en plus contraignante. La jurisprudence a confirmé l’absence de protection fonctionnelle pour les agents publics dont la responsabilité financière est mise en cause. Outre le frais de procédure dépassant les 50 000€, outre l’opprobre médiatique, outre l’impact sur la carrirère professionnelle et la vie personnelle, le service public se sclérose en pronant l’absence de prise de risques pour ses dirigeants.
Pourtant, la situation du système de santé nécessite des dirigeants qui osent innover et donc prendre des risques.
Conjointement avec les deux autres organisations syndicales représentatives des corps de direction, nous avons décidé d’alerter nos ministères de tutelle sur ces situations dans un courrier commune (à lire ici), sur notre engagement ainsi que sur les évolutions statutaires qu’il est désormais urgent de mener.
Nous demandons
- la transposition de la Haute Fonction Publique
- la Protection Fonctionnelle en cas d’engagement de la responsabilité financière
Le SMPS, fidèle à sa tradition, sera toujours présent à la table des négociations, dans un esprit constructif, mais vigilant quant à la mise en oeuvre de mesures qui permettront, enfin, une juste reconnaissance de nos métiers respectifs.
